Le premier "document" crypté connu remonte à l'antiquité. Il s'agit
d'une tablette d'argile, retrouvée en Irak, et datant du XVIème siècle
avant Jésus Christ. Un potier y avait gravé sa recette secrète en
supprimant des consonnes et en modifiant l'orthographe des mots.
Entre le XXème et le VIIème Siècle avant Jésus Christ, on utilise un Scytale ou bâton de Plutarque pour encrypter les messages.
Seul une personne, disposant d'un bâton de diamètre identique à celui ayant servi à écrire le message, peut le déchiffrer.
La principale faiblesse de ce système réside dans le fait qu'un bâton d'un diamètre approximativement égal suffit à déchiffrer le texte. La sécurité réside donc sur le secret autour procédé d'encryptage.
Au alentours de 600 ans avant J.C. Nabuchodonosor, roi de Babylone, employait une méthode originale: il écrivait sur le crâne rasé de ses esclaves, attendait que leurs cheveux aient repoussés, et ils les envoyait à ses généraux. Il suffisait ensuite de rasé de nouveaux le messager pour lire le texte.
On remarque dans ce procédé une certaine fiabilité: en effet l'interception du message pars un tiers est tout de suite remarqué.
Il faut attendre 200 ans avant J.C. pour voir apparaître les premiers "vrai" systèmes de cryptographie. Ce sont essentiellement des chiffrements par substitution.
Il en existe de 4 types: